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Né à Grasse en 1965, Philippe Pasqua est un artiste-peintre autodidacte qui échappe aux institutions et aux circuits classiques. Il s’est inspiré de Francis Bacon et Lucian Freud et s’est imposé progressivement comme l’un des artistes majeurs de sa génération. Son art impressionne, bouscule et fascine. Sa première exposition a eu lieu en 1990 à l’Espace Confluence à Paris. Il organise de nombreuses expositions personnelles, participe à différents évènements dans le monde entier (Singapour, Hong Kong, Moscou, Londres, Taiwan…) puis, à partir de 2010, expose de façon permanente ses œuvres dans la galerie The Storage: espace situé à Saint-Ouen l’Aumône, regroupant à la fois un lieu d’exposition, de stockage, un jardin de sculptures et un lieu permettant aux collectionneurs, aux amateurs d’art contemporain et aux professionnels de s’immerger dans l’univers de l’artiste.

« C’est bien dans le corps, dans la chair, que finalement s’écrit l’histoire des hommes, et peut-être même l’histoire de l’art », explique Jean Rustin, à propos de sa peinture. Ainsi, il nous livre une piste peut être utile pour appréhender le travail de Philippe Pasqua.

Ses peintures

Le vaudou et les fétiches ont marqué le début de sa carrière. Ceux-ci font maintenant place aux portraits, aux nus et aux vanités. Il s’intéresse à l’art du portrait (visages, corps nus) sans se détourner de la réalité grâce à la force expressive de la couleur. Il va au-delà de la représentation physique, il cherche l’émotion dans l’individu par l’intermédiaire de différents sujets tous aussi durs les uns que les autres : prostituées, transsexuels, trisomiques, aveugles… sans vouloir choquer. Il peint ainsi ces thèmes sur des grands formats (2 à 5 mètres). Le monumental est étroitement lié à la vulnérabilité de ces visages et de ces corps qui portent le sceau de l’exclusion, dans une société que la différence dérange. Chaque toile est le fruit d’une lutte, d’une tension entre ce qui est « montrable » et « toléré » et ce qui est socialement refoulé et occulté. L’artiste se fait anatomiste de l’âme humaine. Ainsi, de par le choix des thèmes et aussi le jeu des couleurs et des empattements, ses toiles dégagent une puissance émotionnelle intense et explosive qui ne peut laisser indifférents.

Ses dessins à la mine de plomb

Beaucoup plus de délicatesse se fait ressentir dans le trait de ses dessins par rapport aux peintures où l’on ne retrouve plus d’empattements de matière, ce qui n’enlève en rien la puissance de chaque type d’œuvre.

Ainsi se crée une danse entre finesse et brutalité dans ses différentes œuvres sur toiles.

Ses sculptures

Après avoir longtemps fouillé la chair, l’artiste, boulimique de création, s’aventure dans la sculpture. C’est en 1997 qu’il se penche sur la réalité de l’os. Son rapport à la sculpture, le voici : « Je voulais aller voir ce qu’il y avait sous la peau, sous la chair ». Ainsi, il explore le thème des vanités ornées de papillons, accentuant ce contraste entre le symbole de l’âme dans l’Egypte ancienne et la grande fragilité de l’existence.

Philippe Pasqua ose et sort des sentiers battus en décidant de gainer une Ferrari F430, de peaux tatouées, représentant des dessins alliant fleurs imaginaires et animaux légendaires, tels que des dragons. Il transforme, par ce fait, l’automobile en un corps charnel et désirable, qu’il accroche sur le mur. Ainsi, elle peut se définir en une sculpture mural ou un tableau relief.

En 2012, il se lance dans la réalisation d’un tyrannosaure Rex en aluminium-chromé de 7 mètres de long et 4 mètres de hauteur, composé de 350 os moulés sur un vrai squelette préhistorique et assemblés les uns après les autres. Il décide lors du vernissage de son exposition « Work in Progress », en Octobre 2012 dans la galerie The Storage, de l’accrocher au mur, amplifiant ainsi son côté impressionnant et gigantesque.

Investir les lieux du Musée Océanographique de Monaco d’œuvres monumentales, toutes inspirées par un thème unique : la préservation des océans et de notre planète, voici ce que s’est lancé comme défit Philippe Pasqua. Un travail hors-norme où les pièces XXL dialoguent avec les collections permanentes du musée. Cette exposition « Borderline » a mis en scène douze œuvres, dont certaines ont été créées spécialement pour le lieu (« Santa muerte », « Who should be scared », « Soleils Noirs »…).

Philippe Pasqua est ainsi un artiste au professionnalisme indiscutable, sans cesse en mouvement, en perpétuelle réflexion, à la recherche d’idées originales pour la réalisation d’œuvres nouvelles. Toujours plus grand, toujours plus fort, toujours plus beau. Il surprend, intrigue et fascine. C’est ce qui fait sa force et son talent.

Visite Virtuelle 3D de l’expo « Borderline » au Centre Océanographique de Monaco

Borderline est une exposition hors norme, libre de toutes entraves. Les oeuvres présentées sont monumentales et pèsent plusieurs tonnes. Elles investissent tout le Musée océanographique, de la terrasse jusqu’à la falaise en contrebas.

« C’est bien dans le corps, dans la chair, que finalement s’écrit l’histoire des hommes, et peut-être même l’histoire de l’art », explique Jean Rustin, à propos de sa peinture. Ainsi, il nous livre une piste peut être utile pour appréhender le travail de Philippe Pasqua.

Ses peintures

Le vaudou et les fétiches ont marqué le début de sa carrière. Ceux-ci font maintenant place aux portraits, aux nus et aux vanités. Il s’intéresse à l’art du portrait (visages, corps nus) sans se détourner de la réalité grâce à la force expressive de la couleur. Il va au-delà de la représentation physique, il cherche l’émotion dans l’individu par l’intermédiaire de différents sujets tous aussi durs les uns que les autres : prostituées, transsexuels, trisomiques, aveugles… sans vouloir choquer. Il peint ainsi ces thèmes sur des grands formats (2 à 5 mètres). Le monumental est étroitement lié à la vulnérabilité de ces visages et de ces corps qui portent le sceau de l’exclusion, dans une société que la différence dérange. Chaque toile est le fruit d’une lutte, d’une tension entre ce qui est « montrable » et « toléré » et ce qui est socialement refoulé et occulté. L’artiste se fait anatomiste de l’âme humaine. Ainsi, de par le choix des thèmes et aussi le jeu des couleurs et des empattements, ses toiles dégagent une puissance émotionnelle intense et explosive qui ne peut laisser indifférents.

Ses dessins à la mine de plomb

Beaucoup plus de délicatesse se fait ressentir dans le trait de ses dessins par rapport aux peintures où l’on ne retrouve plus d’empattements de matière, ce qui n’enlève en rien la puissance de chaque type d’œuvre.

Ainsi se crée une danse entre finesse et brutalité dans ses différentes œuvres sur toiles.

Ses sculptures

Après avoir longtemps fouillé la chair, l’artiste, boulimique de création, s’aventure dans la sculpture. C’est en 1997 qu’il se penche sur la réalité de l’os. Son rapport à la sculpture, le voici : « Je voulais aller voir ce qu’il y avait sous la peau, sous la chair ». Ainsi, il explore le thème des vanités ornées de papillons, accentuant ce contraste entre le symbole de l’âme dans l’Egypte ancienne et la grande fragilité de l’existence.

Philippe Pasqua ose et sort des sentiers battus en décidant de gainer une Ferrari F430, de peaux tatouées, représentant des dessins alliant fleurs imaginaires et animaux légendaires, tels que des dragons. Il transforme, par ce fait, l’automobile en un corps charnel et désirable, qu’il accroche sur le mur. Ainsi, elle peut se définir en une sculpture mural ou un tableau relief.

En 2012, il se lance dans la réalisation d’un tyrannosaure Rex en aluminium-chromé de 7 mètres de long et 4 mètres de hauteur, composé de 350 os moulés sur un vrai squelette préhistorique et assemblés les uns après les autres. Il décide lors du vernissage de son exposition « Work in Progress », en Octobre 2012 dans la galerie The Storage, de l’accrocher au mur, amplifiant ainsi son côté impressionnant et gigantesque.

Investir les lieux du Musée Océanographique de Monaco d’œuvres monumentales, toutes inspirées par un thème unique : la préservation des océans et de notre planète, voici ce que s’est lancé comme défit Philippe Pasqua. Un travail hors-norme où les pièces XXL dialoguent avec les collections permanentes du musée. Cette exposition « Borderline » a mis en scène douze œuvres, dont certaines ont été créées spécialement pour le lieu (« Santa muerte », « Who should be scared », « Soleils Noirs »…).

Philippe Pasqua est ainsi un artiste au professionnalisme indiscutable, sans cesse en mouvement, en perpétuelle réflexion, à la recherche d’idées originales pour la réalisation d’œuvres nouvelles. Toujours plus grand, toujours plus fort, toujours plus beau. Il surprend, intrigue et fascine. C’est ce qui fait sa force et son talent.